Patrimoine vernaculaire

Le patrimoine vernaculaire ou « petit patrimoine » n’est pas le fruit de grands architectes.

Ce patrimoine est lié à une architecture traditionnelle, rurale, édifiée avec des matériaux locaux et des savoir-faire ancestraux propres à une région. Il est donc caractéristique d’une époque, d’une aire géographique et peut avoir différentes utilisations.

Ce patrimoine est une composante de la mémoire et de l’identité du lieu sur lequel il est implanté. Il contribue à la fierté locale et permet aux habitants de se fédérer autour de valeurs communes.

A la croisée des chemins entre nature et culture, le patrimoine bâti raconte la vie des hommes, leur adaptation au milieu et l’organisation de leurs sociétés.

Qu’il soit à usage domestique (habitat, fontaines, lavoirs, puits, fours à pain,…), agricole (grange, murets de pierre sèche,…) ou préindustriel (moulin, …), les croix, les ponts,…,

tout ce patrimoine témoigne des savoir-faire passés et présente des atouts indéniables pour le tourisme durable et le développement local.


 

 

 

 

 

La sauvegarde de notre patrimoine local engage de nombreux enjeux : dynamisme d’un territoire, identité locale, enjeux de mémoire, etc. Il ne s’agit donc plus de restaurer, de rénover ou de réhabiliter mais bien de réinventer ce patrimoine vernaculaire.

Le patrimoine vernaculaire demeure très présent sur notre territoire.

L’architecture vernaculaire est donc « une science du concret » (Levi Strauss, La pensée sauvage ).